Pour la convergence des luttes, solidarité financière avec les ouvriers en grève de PSA Aulnay !

rassemblement-emploi-aulnay-29092012-016Depuis mercredi 16 janvier la grève reconductible a donc démarré sur le site de PSA Aulnay (3300 emplois) que les patrons de Peugeot-Citroën ont décidé de fermer début 2014. Un peu plus de 500 salarié-es sont en grève actuellement. Cette grève est soutenue et animée par la CGT et SUD. La production est bloquée, l’usine est occupée. Un comité de grève a été crée et plusieurs commissions sont mises en place, dont une commission importante : « relations avec les autres boîtes en lutte ». Les décisions sont votées en assemblée générale, syndiqué-es-non syndiqué-es.

Hier (jeudi 17 janvier) les PSA étaient 200 à ouvrir la marche pour l’emploi en Seine-St-Denis, à l’appel de l’intersyndicale départementale (entre 1000, 1500 manifestant-es au total).

Au moment où la mobilisation s’organise chez Renault après l’annonce de 7500 emplois supprimés, l’heure de la révolte a donc sonné à PSA Aulnay. Nous pouvons nous en féliciter, notre section SUD Auto militant pour l’affrontement avec les « licencieurs » depuis l’annonce en juillet de la fermeture du site (et de la suppression de 8000 emplois qui sont passés récemment à plus de 11000, sur l’ensemble du groupe… sans oublier les emplois supprimés chez les sous traitants).

Maintenant cela n’annule pas les difficultés existant sur les axes revendicatifs du mouvement. Il reviendra aux Assemblées Générales souveraines de les gérer correctement pour préserver le cadre unitaire d’une mobilisation qui doit encore s’enraciner et s’élargir à d’autres salarié-es.

Rappel :

– Pour SUD Auto (et Solidaires plus largement) le site PSA d’Aulnay ne doit pas fermer. Tous les emplois, sous traitants compris, doivent être maintenus !

– Pour la CGT (mais aussi les autres syndicats qui ne sont pas encore entrés, pour l’heure, dans la grève) nous n’en sommes plus là. Ils ont depuis des mois lâché cette revendication pour « faire payer le plus cher possible » les suppressions d’emplois aux patrons. Une plate forme revendicative (sans SUD donc) a été élaborée avec des revendications du type ; prime de départ de 130 000 €, préretraite pour les 55 ans et plus, … la direction PSA dans les négociations n’a évidemment pas lâché grand chose jusqu’ici, en l’absence d’un rapport de force conséquent des  ouvrier-ères .

La CGT estime qu’il  est désormais nécessaire et urgent d’installer un véritable rapport de forces pour reprendre les négociations à zéro. De toute façon, maintien du site et des emplois, ou prime au départ la plus substantielle possible et plan social le plus épais  possible … cela implique d’engager l’épreuve de forces.

Pour nos camarades de SUD Auto, la grève dans l’usine semble être partie pour durer,  des centaines de salarié-es sont très déterminé-es. Cet après-midi (vendredi 18 janvier) 170 d’entre-eux, à l’appel du comité de grève sont allés envahir le site de St Ouen qui fabrique des pièces pour le groupe PSA.

La solidarité, notamment financière, doit donc s’organiser autour de cette lutte pour qu’elle s’élargisse,  qu’elle dure et qu’elle gagne (ce qui sera utile à tous les salarié-es). 

Les dons de soutien de la grève sont à adresser en précisant au dos des chèques « Solidarité PSA » à :

Solidaires Industrie 144, Boulevard de la Villette. 75019 Paris 

ou  

Solidaires 93. Bourse du Travail. 9/11 rue Genin. 93200 Saint-Denis.

(Par ailleurs pour recueillir les dons de tous horizons ; collectifs militants divers, personnes isolées, les chèques peuvent être envoyés à l’ordre de l’Association de soutien aux salarié-es de l’automobile du 93. 24, avenue Romain-Rolland. 93150 Le Blanc-Mesnil)

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